Niiws us um Hüüs, Communication 21

Il y a plus d’activité à la Bahnhofstrasse de Salquenen qu’à celle de Zurich. Ces quelque 800 mètres qui séparent l’église de la gare CFF sont difficiles. Si l’on ajoute les chemins et les routes directement adjacents, on trouve ici 10 bodegas, une véritable « route du vin ».

Heureusement, la plus belle cave se trouve juste au début de cette route des vins. Il y a une centaine d’années, notre grand-père a quitté l’Oberdorf et a construit sa nouvelle cave à côté de l’église en 1928. Au cœur du village, nous avons le privilège de travailler le raisin, de produire et de vendre le vin depuis bientôt un siècle. J’aime être là.

L’église – l’école et le presbytère, l’atelier communal et notre cave caractérisent l’image de ce lieu. J’aime entendre le matin les enfants qui vont à l’école ou lorsque les cloches de l’église retentissent.

Je suis moins content des automobilistes qui se rendent à la gare à une vitesse excessive. Chers amis, c’est une zone 30 !

Et tant qu’à faire, la route commence de manière prometteuse. Ces dernières années, nous avons fait beaucoup de choses, notamment en collaboration avec la commune, pour rendre le quartier plus agréable. Il serait maintenant opportun de rendre le reste de la Bahnhofstrasse un peu plus accueillant également.

De la gare jusqu’à notre cave, c’est une rue comme on en trouve dans beaucoup d’endroits, il n’y a pas beaucoup de caractère. Une affaire plutôt triste. La sécurité des piétons n’est pas garantie, les « masses de goudron » qui s’élargissent en direction de la gare invitent à la course.

Après tout, c’est sur cette route que nous accueillons les visiteurs de notre village. Les clients qui arrivent en train et, depuis le tunnel sous le « Hubil », les automobilistes de la Bahnhofstrasse trouvent également le chemin vers le reste du village. Je pense que la municipalité devrait aménager la route en conséquence. Tout le monde est gagnant.

Bien, que les gens descendent dans les caves pour acheter du vin…. Qu’importe une belle route si l’on a trouvé une place dans l’un des beaux carnotzets.

À bientôt.

Amédée